Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A la lisière du bois
Archives
29 janvier 2017

Avant le départ

Et voilà, le mois de janvier touche à sa fin et arrive le moment tant attendu mais aussi tant redouté du départ au ski pour Simon avec son école. Demain, il prendra la route pour six jours à Samoëns. Par un heureux hasard, son père n'a pas pu le prendre ce weekend. Nous avons donc pu profiter de ces jours offerts pour préparer son départ et surtout pour passer du temps ensemble.

Samedi matin, nous avons emmené Pataud chez le vétérinaire pour ses vaccins. Un vrai parcours du combattant! Entre les autres chiens qu'il voulait aller voir et dont les propriétaires me regardaient d'un air bizarre, les poils qui volaient partout à cause de son énervement et les petites gouttes de pipi impossible à retenir à cause du stress, j'ai eu du mal à gérer... Mon pauvre chien se cachait derrière mes jambes pour ne pas que le vétérinaire ne l'approche. Heureusement, ce n'est qu'une fois par an! Une fois à la maison, tout est rentré dans l'ordre, Pataud était calmé. Déjà dans la voiture, rassuré, il s'était calmé. Nous avons mangé. Après avoir fait la vaisselle, je me suis installée à côté de Simon dans le canapé. Je me suis laissée porter par la fatigue et doucement, entourée des bruits de la maison, j'ai glissé dans le sommeil, bien au chaud sous la couverture, à côté du poêle allumé. Pendant ce temps, Simon s'est amusé avec l'appareil photo...

DSC03583

DSC03601

En fin d'après-midi, nous sommes partis au cinéma. Après la séance, Simon m'a rappelé que c'était le nouvel an chinois et nous sommes donc allés chercher ce qu'il fallait chez le traiteur. Est-ce parce que c'était le nouvel an chinois ou parce qu'elle nous a trouvé sympathiques que la gérante nous a offert des beignets à la pomme? "On n'a qu'à dire qu'elle nous aime bien, maman!"

Avant le dîner, nous avons été à la messe du samedi soir. Simon n'avait pas envie mais quand je lui ai dit que pour une fois, elle se déroulait dans l'église où j'allais petite fille, il a changé d'avis. Je lui expliquais comment c'était à l'époque, les peintures, l'emplacement de la chorale, le banc où je m'installais avec les autres enfants. "Tu diras à mamie que j'ai chanté!" Je n'ai pas regretté d'avoir forcé un peu la main de Simon pour y aller, le sermon était beau et j'ai médité sur une phrase de l'Abbé : "on ne peut pas se lasse d'aimer". J'y pense encore... L'amour est partout, c'est lui qui fait tourner le monde, il nous fait faire des folies, bonnes ou mauvaises mais que serait une vie sans lui?

DSC03608

DSC03610

Aujourd'hui, nous n'avions pas envie de quitter la chaleur de notre foyer. De toute façon, nous avions bien trop de choses à faire. J'ai commencé par le repassage. Dans l'après-midi, j'ai préparé un gâteau pomme/amende pour recevoir mes parents qui devaient venir faire un dernier bisou à Simon avant son départ. Ma mère m'a aidé à finaliser la valise pendant que mon petit homme profitait de son papy. Le soir venu, la nostalgie a fait son apparition. S'il savait comme je prends sur moi pour ne pas lui dire "d'accord, on reste à la maison tous les deux" mais je sais très bien qu'il va s'amuser là-bas, qu'il va faire le fou avec ses copains et qu'il aura aussi le cafard de repartir de là-bas samedi prochain. En attendant, ce petit coquin m'a fait du charme "je peux dormir dans ton lit ce soir, même si je suis un grand maintenant, avant de partir..."

DSC03621

Publicité
22 janvier 2017

Madeleine de Proust

Samedi, après avoir fêté l'anniversaire de son cousin l'après-midi, Simon était invité à dormir chez un copain. C'était la première fois et je sais que ça ne sera pas la dernière... Une fois seule à la maison, je me suis surprise à penser à moi, petite fille qui partait jouer chez des copines et parfois même dormir. Je me suis souvenue de cette amie qui habitait dans la même rue et chez qui j'aimais aller. Ses parents étaient professeurs et avaient trois enfants. Fabienne était la petite dernière, comme moi. Son frère et sa soeur étaient bien plus vieux que nous. Leur maison était simple, accueillante et chaleureuse. Quand j'y rentrais, je trouvais toujours sa grand-mère dans la cuisine en train d'éplucher des pommes pour finaliser sa tarte ou en train de préparer le repas du soir avec les légumes du potager. Ca sentait toujours bon. Il y avait un piano dans le salon sur lequel la soeur de Fabienne faisait ses gammes. Le salon, comme les chambres d'ailleurs, étaient remplis de livres. Il y avait des coussins et des couvertures pour s'installer sur le tapis devant la cheminée, afin de regarder la télé confortablement. Je me souviens avoir regardé là-bas Beetlejuice. Ce film me faisait peur et je crois que même aujourd'hui, je n'ai jamais réussi à dire trois fois de suite son nom... La maison était en hauteur par rapport à son jardin. Nous devions passer par la terrasse de derrière, avec une vue imprenable sur les champs et les bois, pour y descendre. Ses parents lui avaient installé une cabane comme celle que beaucoup utilisent pour ranger le matériel de jardin. A l'intérieur était aménagé une vraie petite maison avec toujours des livres et des coussins. Dans le plus grand arbre du jardin, son père avait fabriqué une balançoire. Il y avait aussi un petit muret en pierre et derrière un immense potager bien entretenu. Je me souviens de notre envie d'aller zigzaguer dans ses allées et de visiter les bâtiments tout au fond mais son père était formel, interdiction de franchir le muret. Alors, à la place, nous partions à la recherche d'escargots pour en faire un élevage avant que sa grand-mère nous appelle du haut de la terrasse pour venir manger notre goûter, du pain avec du beurre et un carré ou deux de chocolat... Petite madeleine de Proust... Cette maison est au bout de ma rue et chaque matin, lorsque je pars travailler, je me retrouve face à elle et à chaque fois, je ne me lasse pas de la regarder et d'imaginer comment elle a pu évoluer. Est-ce que le potager est toujours entretenu? Est-ce que la mère de Fabienne cuisine aussi bien que sa grand-mère? Est-ce qu'il y a encore la balançoire dans l'arbre pour les petits-enfants? Peut-être qu'un jour j'aurais l'occasion d'aller vérifier...

DSC03548

Ce matin, je suis partie chercher Simon à pied. Le froid me faisait pleurer mais le soleil m'aidait à l'oublier. J'ai eu envie d'aller dans les chemins avec Pataud mais les coups de fusil incessants m'ont fait changer d'avis. La chasse était encore ouverte et le soleil avait donné l'envie de sortir à d'autres. Ne prenons pas de risques surtout que Simon n'avait pas beaucoup dormi et avait besoin de se reposer. Après avoir fait les devoirs et déjeuné, je me suis mise à pâtisser. Un cake au citron et aux amandes, des scones, des feuilletés aux pommes et aux poires et pour finir une chantilly! Ma mère est passée nous faire un petit coucou et une amie avec sa fille sont également venues pour que les enfants ouvrent leurs cadeaux de Noël. Il était temps!

DSC03554

DSC03549

DSC03567

DSC03570

Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls, Simon avait besoin de moi. Son weekend est passé vite et il ne m'a pas beaucoup vu. Nous nous sommes installés dans le canapé et il est venu se blottir dans mes bras. "Je t'ai déjà raconté quand j'allais chez ma copine Fabienne?"...

DSC03572

16 janvier 2017

Un temps pour moi

Simon étant chez son père, ce weekend m'était entièrement consacré. Il a commencé par un bain plein de mousse. Après avoir posé un masque sur mon visage, je me suis assoupie, bercée par une douce musique, fatiguée de cette semaine de travail et de froid. Lorsque je me suis réveillée, l'eau était froide. Je suis vite sortie pour enfiler mon peignoir tout chaud. Je suis restée chez moi, je n'ai pas bougé. J'avais besoin de me retrouver seule, de me blottir dans mes couvertures, devant la télé, avec un plateau repas sur les genoux et mon chien jamais bien loin.

DSC03523

Samedi matin, je devais aller courir avec une amie mais la neige s'est mise à tomber. De gros flocons virevoltaient lentement dans le ciel blanc. Pataud était ravi et essayait de les attraper au vol. A la place de faire mon sport, j'ai donc préparé une pâte à pain aux graines de courge, une première! Et pendant qu'elle montait tranquillement, je suis partie en ville avec la ferme intention d'acheter un tapis pour mon salon. Et ce fut chose faite! Je l'ai installé tout de suite en rentrant pendant que mon pain dorait dans le four.

DSC03531

DSC03534

DSC03538

DSC03542

Samedi soir, je suis sortie avec mon amie d'enfance : un petit restaurant entre filles suivi d'un concert dans un pub irlandais. Il y a eu beaucoup de confidences mais aussi beaucoup de rires.

Après une telle soirée, la grasse matinée du dimanche était nécessaire... Mais une fois levée, j'étais pleine d'entrain. Je voulais une maison toute propre et me remettre à jour dans mes lessives et mon repassage avant le retour de Simon. J'ai même préparé un gâteau aux pommes et aux poires sans lui. Je savais qu'il ne m'en voudrait pas et j'avais raison. Quand il est rentré, c'est un petit garçon tout joyeux et heureux de retrouver sa maman, son chien et sa maison : "ça y est! On a un beau tapis dans le salon!" J'ai eu le droit à plein de câlins, de bisous...

Ce weekend, j'ai pensé à moi, j'ai voulu me faire plaisir, me sentir bien et j'ai réussi. Même si mon fils n'était pas avec moi, j'ai réussi...

8 janvier 2017

Du changement

Ce weekend fut le premier de l'année avec mon fils et il était déjà bien chargé. Samedi, Simon devait aller au catéchisme pendant que moi, je m'affairais à enlever les décorations de Noël. Je n'ai même pas eu assez de temps pour tout faire car nous devions partir chez mes parents à midi pour enfin fêter Noël en famille! Simon était heureux, deux semaines après Noël, il avait encore plein de cadeaux à ouvrir. Notre après-midi se déroula tranquillement à table, à se régaler encore une fois! Le soir venu, en rentrant, j'ai continué mon rangement. Simon, cette fois, m'a beaucoup aidé et je l'ai remercié en lui expliquant que les années précédentes, je faisais cette corvée seule et que cette année, je n'avais pas le cafard à démonter le sapin car il était là. 

DSC03491

DSC03494

DSC03497

Ce matin, je me suis réveillée tôt mais je ne me suis pas levée tout de suite. J'ai d'abord écouté le coq chanter et puis plus rien. Le silence. Pas une voiture, pas même les aboiements d'un chien, pas même les gémissements de Pataud pour me dire de me lever... Je suis restée dans mon lit à profiter de ce silence, de cet arrêt dans le temps. A mon lever, Simon m'a suivi, nous avons bien déjeuné pour prendre des forces car aujourd'hui était prévu le grand ménage! Nous avions décidé de changer les meubles de place. Toute la journée, les poussières ont volé, les balais ont dansé et les rires ont éclaté. Je n'ai pas beaucoup de possibilités pour changer les meubles de place mais nous sommes ravis du résultat! Ravis mais fatigués aussi! Ca nous a pris une grosse partie de la journée donc aujourd'hui, il n'y a pas eu de promenade malgré le rayon de soleil qui nous a nargué quelques temps dans l'après-midi, il n'y a pas eu de gâteau non plus dans notre "nouvelle" cuisine toute propre! Nous reprendrons nos bonnes habitudes une prochaine fois. Nous avions juste envie de nous créer un cocon tout doux, tout chaleureux pour passer l'hiver et ça a quand même pas mal aider Simon à oublier qu'il n'y avait plus de sapin!

DSC02140

DSC03515

DSC03517

DSC03520

En ce moment, Simon est devant Star Wars, tout content de la nouvelle disposition du canapé et de la télé. Quant à moi, après avoir écrit ici, je vais aller donner à manger à Pataud qui commence à se demander si je ne l'ai pas un peu oublié... Je vais aller préparer le repas, les affaires pour demain et le bain de Simon. Mais avant tout ça, je dois absolument vous remercier. Chaque message que vous m'avez laissé sur mon précédent post m'a touché. Je n'ai pas eu le temps de répondre à chacune d'entre vous comme je le fais d'habitude mais sachez que vous m'avez fait un bien fou, vous m'avez fait sourire, vous m'avez ému, des fois même aux larmes alors MERCI! Je ne pensais pas en créant ce blog que j'aurais pu un jour ressentir ce que vous m'avez fait ressentir cette semaine... Vous êtes adorables. Merci.

4 janvier 2017

Refaire surface

Cela fait maintenant un mois que je ne suis venue écrire ici. Manque de temps, manque d'inspiration... L'année 2016 s'est achevée dans la tristesse chez nous, deux décès dans la famille coup sur coup. Il a fallu jongler entre les larmes et les rires, les enterrements et les fêtes sans oublier l'anniversaire de Simon qui a soufflé ses 8 bougies. Les vacances ont d'ailleurs commencé comme ça : une fête de famille à la maison, des cadeaux, des rires malgré tout... Nous n'avons pas fait grand chose durant les vacances, pas d'envie, juste besoin de se reposer, se ressourcer.

DSC03363

DSC03370

DSC03396

La nostalgie du temps passé a fait surface, la solitude aussi. Simon est parti chez son père le jour de Noël à midi. Je suis restée seule. Ce n'était pourtant pas la première fois mais cette année, je ne l'ai pas bien pris. Une remise en question s'en suivit ainsi qu'une rétrospective de l'année. Pas fameuse... Moi qui pensais que 2016 allait être mon année, que ce serait différent cette fois car je partais pleine d'espoir. Râté! Le réveillon de l'an s'est déroulé dans le même état d'esprit. C'est lorsque Simon est revenu de chez son père que j'ai commencé à retrouver le sourire. Il y a eu la rentrée des classes et tout ce qui va autour. Finalement, je ne peux pas dire que tout va mieux mais dès qu'il est là, je suis moi. Alors oui je sais, je ne dois pas seulement être une mère, je suis une femme aussi mais je ne sais pas faire autrement. C'est le plus beau rôle que j'ai et c'est celui dans lequel je m'épanouis le plus.

Quand j'y réfléchis je n'ai pas à me plaindre, j'ai un fils formidable, mes parents toujours présents, ma soeur et ma nièce que j'adore, mon chien qui est toujours là pour me tenir compagnie, j'ai un travail, une maison. Oui ce n'est pas rose tous les jours, il y a des manques, des problèmes financiers, des soucis à résoudre seule, beaucoup de responsabilités pour une même personne mais ce n'est pas ça la vie? Je n'ai pas envie de devenir quelqu'un de triste, je n'ai qu'une vie alors même si elle n'est pas vraiment comme je l'imaginais, il faut bien la vivre. J'aurais encore des mauvaises passes mais tant que je continue à voir les bons côtés, je m'en sortirais. Alors lève la tête Cindy, essuie tes larmes, accroche un beau sourire à ton visage et continue d'avancer!

Il faut avouer que pendant ce passage à vide, j'ai remis également en question mon blog. Quand c'est comme ça, tout nous paraît noir. Alors je me suis demandée si vraiment j'étais intéressante, si j'aurais encore des choses à écrire, si vous raconter mes weekends qui sont la plupart du temps assez calmes n'allait pas vous lasser à un moment donné et puis, j'ai pensé à vous, mes abonnés, à vos commentaires qui sont à chaque fois tellement adorables et je me suis dit que pour vous et grace à vous, j'allais continuer. Alors merci! Et pour conclure, je vous souhaite une merveilleuse année remplie de joie, de bonheur, de sérénité et de tenacité. Je vous souhaite d'être en bonne santé, d'être toujours bien entourés. Je vous souhaite d'aimer et de l'être en retour, de rire, de vous émerveiller, de prendre soin de vous et de vos proches et de vous accorder des moments rien que pour vous. Je vous souhaite de savoir reconnaître le bonheur et de le préserver.

Publicité
A la lisière du bois
Publicité
A la lisière du bois
Newsletter
Publicité