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A la lisière du bois
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26 octobre 2016

En résumé

Une semaine. Une semaine à ne penser à rien d'autre qu'à nous. Rien de prévu, juste se détendre, s'amuser, prendre son temps... Pendant cette semaine, il y a eu quand même beaucoup (trop) de devoirs pour Simon. Il y a eu une maison décorée pour Halloween qui sera fêter à l'école après les vacances. Il y a eu un rendez-vous chez le coiffeur pour mon petit homme qui traîne toujours des pieds pour y aller mais qui en ressort, à chaque fois, avec le sourire "elle est sympa la coiffeuse et en plus, elle s'appelle Cindy!" Il y a eu une robe trouvée par lui que j'ai été obligée d'acheter! Oui, il a de bons goûts mon fils! Il y a eu un gâteau confectionné à deux, qui a laissé une odeur de cannelle plusieurs heures dans la maison. Il y a eu le bruit de la machine à laver. Il y a eu des soirées emmitouflés dans les couvertures sur le canapé. Il y a eu une soirée dessins animés/pizza. Il y eu un repas en famille, un concert entre filles et un cinéma à deux.  Il y a eu des matins brumeux et des volets fermés de plus en plus tôt et l'odeur de la fumée échappée des cheminées voisines. Il y a eu des petits déjeuners au lit préparés par Simon, une première! Il y a eu du vernis mis sur mes ongles et enlevé le lendemain (je ne supporte pas le vernis abîmé!) Il y a eu de la musique, des danses improvisées, des chants mais aussi des câlins, des mots tendres, des fous rires... Une semaine à ne rien faire et à tout faire en même temps. Une semaine qui est passée beaucoup trop vite. Ce soir, Simon part chez son père et demain, je retourne au travail. Cette semaine de vacances est finie et je n'ai pas l'impression de m'être reposée malgré les grasses matinées. Je vais essayer de profiter de cette semaine calme qui s'annonce pour prendre soin de moi, envie de me sentir belle et pour me reposer encore au lieu de ne penser qu'à l'absence de mon fils...

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9 octobre 2016

Morgane de lui

Vendredi soir, j'ai emmené Simon à un concert. Son premier concert. Et ce n'était pas n'importe qui. Il s'agissait d'un chanteur que j'entends depuis ma naissance. Un artiste dont mon frère était fan et comme j'avais ma chambre juste à côté de la sienne, il ne se passait pas une journée sans que je ne l'entende. Je peux donc dire que j'ai été bercé par lui. Lui c'est Renaud. C'était la troisième fois que j'allais le voir en concert. Je pleure à chaque fois mais pas cette fois. Cette fois, j'étais tellement concentrée sur le ressenti de Simon que j'en ai oublié le mien. Mais ça en valait la peine "Mais maman, j'ai envie de pleurer". S'il savait à quel point je le comprends, s'il savait combien de fois moi aussi j'ai été submergée par l'émotion que dégageait tout un public devant un artiste. Je vous avoue qu'à la première chanson, j'ai eu peur. J'ai expliqué à Simon, qui avait déjà entendu le son de sa voix à la radio ou sur mes albums, que Renaud avait vieilli, qu'il était fatigué mais que ça restait quand même Renaud avec ses belles balades pleines de poésie, de tendresse et ses chansons plus effrontées, plus provocantes "Il a dit put*** là maman!" Heureusement, une fois la voix échauffée, nous le comprenions mieux et n'étions pas du tout déçus d'être là. Je vais, je pense, avoir du mal à expliquer ici ce que je ressens pour cet artiste. Vers l'âge de 12 ans, je lui ai écrit pour lui expliquer combien il comptait pour mon défunt frère. J'ai eu ce besoin, à ce moment de ma vie, de coucher mes mots/maux sur un papier et de lui adresser, ne me demandez pas pourquoi. C'est sa maman qui m'avait répondu. Lui, à cette époque, était au fond du trou. Alors, à chaque fois qu'il a refait surface, j'étais là. Pour lui et en souvenir de mon frère qui me l'avait tellement fait écouter.

Le lendemain, Simon est parti chez son père pour le weekend. J'ai commencé mon ménage et j'ai eu envie de changement. J'ai changé quelques objets de place, mon coffre, mon escabeau en bois, des lampes, des cadres... J'ai vidé mes placards de ce dont je ne me servais plus, des assiettes, des tasses, de la vaisselle pour bébé... Le soir, je suis allée fêter un anniversaire. Une excellente soirée à rire, à danser, à chanter... 

Aujourd'hui, je suis allée au cinéma avec mon amie d'enfance avant que Simon ne revienne à la maison. Nous sommes allées voir le troisième volet des péripéties d'une célibataire bien connue. J'ai beaucoup ri mais j'ai également été émue et remplie d'espoir en sortant. Une première grossesse à 43 ans et enfin un mariage. Ne pas perdre espoir, ne pas perdre espoir...

Quand mon fils est enfin rentré chez nous, il a tout de suite été prendre son bain et a, évidemment, mis un cd de Renaud. Ma Gonzesse, Pierrot, Hexagone... J'aime l'entendre chanter ou le voir se concentrer pour écouter les paroles d'une chanson. Pendant ce temps, je me suis affairée dans la cuisine et une fois le gratin de pomme de terre au four, j'ai allumé quelques bougies dans le salon. Ce soir, nous pourrons dîner devant la télé comme souvent le dimanche. "Maman, viens, tu l'aimes bien celle ci!" "Ca veut dire quoi déjà morgane de toi?"

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Après avoir enfilé son pyjama, Simon m'a demandé pour mettre le bandana rouge de tonton pour faire comme Renaud. Il ne s'en sépare plus à la maison. Et pendant que je faisais ma toilette, il m'a demandé si nous pouvions prendre un apéro ce soir "pour fêter mon retour". Comment résister? Surtout quand il me propose de le préparer! "Je peux mettre les beaux verres?"

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5 octobre 2016

Un doux mercredi

Trois jours, c'est le temps que mon docteur m'a donné pour reposer mon dos. Aujourd'hui, j'ai pu en profiter avec Simon après deux jours de détente seule. Au programme, décoration, confection de biscuits et jardinage. Nous avons commencé notre après-midi par les devoirs, histoire de se libérer l'esprit tout de suite. Comme le soleil allait nous réchauffer malgré le vent qui soufflait, nous avons décidé d'aller mettre les doigts dans la terre tout de suite après. Ma bassine en zinc allait se refaire une beauté. Simon a pratiquement tout fait "laisse faire maman, tu vas te faire mal au dos". Je l'ai juste aidé à placer son oeuvre devant notre entrée pour pouvoir mieux en profiter à chaque fois que nous ouvrirons la porte. 

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Ensuite, après avoir enfilé un jogging bien confortable, nous avons fait entrer un peu d'automne dans notre maison, du marron, du orange, du vert... Une petite décoration pour la cuisine. Un peu de dehors dedans. Laisser aller l'imagination et être assez fier de soi! "Tiens maman, on met du romarin, ça sentira bon comme ça!" J'ai des envies de changement en ce moment, envie d'un tapis pour le salon, de coussins, de nouvelles couvertures bien chaudes. Envie de réchauffer notre intérieur avec des petites touches de lumière par-ci par-là. En fait, à l'entrée de l'automne, j'ai juste besoin de me retrouver dans mon petit cocon tout douillet.

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Nous avons également cuisiné dans l'après-midi. J'ai mis de la musique et j'ai hésité entre un cake à la banane et des cookies. C'est Simon qui a départagé. Après avoir mis les mains dans la terre, il s'est amusé à mettre les mains dans la pâte (en les lavant avant bien évidemment!). Les cookies étaient en train de cuire dans le four en laissant s'échapper cette odeur si réconfortante. Celle-ci se mélangeait à l'odeur de la bougie orange cannelle que j'avais allumée dans la cuisine et à l'odeur du café qui coulait. Un mélange parfait qui a duré plusieurs heures.

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Nous avons goûté nos cookies devant un dessin animé. J'ai senti la fatigue m'envahir. Je me suis installée plus confortablement dans le canapé, une couverture sur moi jusqu'aux épaules. Je crois que je me suis réveillée peu de temps après mais mes yeux se sont refermés. A mon réveil, il était temps de prendre les douches et de préparer le dîner mais Simon m'a retenue dans le canapé avec un câlin. Tant pis pour le temps qui continuait de s'écouler, les douches et le dîner pouvaient attendre, je préfèrais profiter de ce moment de calme qui clôturait en douceur notre après-midi ensemble.

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2 octobre 2016

La colère et l'apaisement

Vendredi matin, en ouvrant mes volets, je me suis bloquée le dos. J'ai été obligée de porter une minerve une bonne partie de la journée. Dès que je bougeais ma tête, la douleur se ravivait. J'ai gardé ce mal tout le weekend. Est-ce à cause de ça que je me suis sentie énervée à longueur de temps? J'étais à fleur de peau, prête à partir au quart de tour. Samedi après-midi, Simon a bien voulu m'accompagner dans les magasins pour lui racheter quelques pantalons, il grandit tellement vite. Et pendant que j'étais partie reprendre la bonne taille d'un gilet, j'ai confié à Simon le soin de faire la queue vu le monde qu'il y avait. Je ne suis pas partie loin, ni longtemps, je l'avais toujours en visuel. Quand je suis revenue, mon petit garçon s'était fait doubler. Ce n'est pas dans mes habitudes mais à ce moment là, je me suis dit que si je laissais passer ça, je montrais à mon fils que les gens avait le droit de ne pas respecter un enfant. Alors, je l'ai signalé, gentiment, à la femme devant moi. Celle-ci a nié. Je suis restée choquée de cette mauvaise foi, de ce non respect, de cette injustice. J'ai senti le rouge me monter aux joues, j'ai quand même rétorqué mais elle restait sur sa position. Tant pis, qu'elle la garde sa place, je ne suis pas à cinq minutes près. J'avais fait mon devoir, j'ai montré à Simon qu'on ne doit pas se laisser faire et que des fois, on pouvait tomber sur des gens malhonnêtes.

Le soir venu, ma mère et moi avions réservé nos places, depuis quelques jours, pour un concert violon/piano dans une église d'un village voisin. Simon restait avec son papy. Il allait pouvoir lui expliquer comment c'était déroulé sa première quête. En effet, nous avions été à la messe du samedi soir et le prêtre avait demandé à Simon s'il voulait faire la quête. Quel honneur! J'ai été très surprise et aussi très fière lorsque je l'ai entendu dire oui. Il l'a fait comme il fallait et m'a dit en revenant à sa place que ça lui avait plu.

Lorsque le concert a commencé, je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite mais cette colère, qui ne me lâchait pas, avait disparu. Mon mal de dos aussi. La musique adoucit vraiment les moeurs. Un moment de grâce, un arrêt dans le temps. La musique parfois douce, parfois vive, parfois menaçante, parfois rassurante me faisait tout oublier. Tout est revenu au moment du coucher, je n'aurais pas dû repenser à cette journée. Mon mal de dos m'a empêché de dormir.

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Ce matin, nous sommes partis sur une brocante. Simon avait décidé de prendre son argent aussi, sait-on jamais! Pour lui, ce fut un jeu de société, une dizaine de billes et un petit jeu en ressort. Un monsieur nous a interpelé pour nous donner le nom exact, je l'ai déjà oublié... Pour moi, ce fut une grosse caisse en fer à repeindre, un tableau pour ma cuisine et un panier en osier. Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons mangé et fait les devoirs. C'est tout de suite après que mon corps m'a fait comprendre qu'il fallait arrêter maintenant. L'aspirateur et le repassage attendraient. Il fallait que je m'allonge. J'ai dormi plus d'une heure, profondément. Quand je me suis réveillée, j'étais encore énervée, j'avais toujours mal au dos. Je me suis donc assise, j'ai regardé dehors, j'ai respiré et je me suis dis stop! Je veux passer un bon dimanche, je ne veux pas finir mon weekend dans cet état. J'ai commencé par faire un calin à Simon. Mes batteries étaient rechargées. Pour me faire pardonner de cette colère continue, j'ai promis à mon petit garçon un apéritif et un bon repas, un croque saumon/chèvre. Nous avons même sorti la porcelaine. C'était décidé, nous finirions ce weekend comme si c'était une fête et ça en était presque une puisque demain, nous n'aurions pas de réveil. Un rendez-vous médical pour Simon nous faisait manquer l'école et le travail. Demain, le réveil ne sonnera pas de bonne heure et ce soir, j'acceptais de regarder un petit dessin animé avec lui. J'ai rallumé le poêle  pendant le dîner et lorsque je suis allée coucher Simon, je lui ai rajouté une couverture sur son lit. Je pense que la chaudière va bientôt étre rallumée, le froid commence à se faire sentir. 

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19 septembre 2016

Des anniversaires et des monuments

C'est un petit garçon fatigué et sans motivation que je me suis vue emmener à l'école ce matin. Ce weekend, étaient prévus deux anniversaires, celui de ma soeur vendredi et celui de la maman de mon amie d'enfance samedi soir. Evidemment, nous nous sommes couchés tard, voir très tard, deux soirs de suite. De plus, Simon commençait ses cours de catéchisme samedi matin, il a donc dû se lever tôt. En allant le rechercher, il m'a demandé de passer par le petit chemin qui descend au lieu de rentrer par les rues de notre village. "Peut-être qu'on va voir les restes de la tourterelle que la buse a mangée quand tu t'es promenée!" Apparemment, la buse avait dû revenir finir son repas ou peut-être qu'un autre animal s'était contenté des restes... Nous avons pu goûter quelques mûres au passage, il faudra penser à revenir avec un saladier. L'après-midi fut très calme, je n'avais envie de rien à part me reposer pour être en forme le soir. Nous avons quand même fait les devoirs de Simon qui a chaque fois a beaucoup de mal à se mettre au travail.

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Dimanche, j'avais en tête de profiter des Journées du Patrimoine et d'emmener mon fils visiter le musée et la cathédrale de Beauvais. J'ai 32 ans et je n'avais jamais pris le temps de visiter ces lieux. Quelle honte mais après tout, il n'y a pas d'âge pour découvrir des lieux comme ceux là, riches en émotions. Les larmes me sont montées aux yeux, à la lecture de prières d'enfants pour les pays en guerre ou pour les réfugiés ou encore pour les enfants qui n'ont pas d'école. Simon lisait avec moi et y a beaucoup réfléchi dans la soirée. "Mais c'est vrai qu'il y a des gens qui fuient leur pays?" Malheureusement, je suis partie de chez moi sans mon appareil photo, je l'ai beaucoup regretté. Comment expliquer la beauté des lieux sans image? Comment expliquer mon ressenti lorsque je suis entrée dans cette cathédrale? Comment les hommes ont pu construire un monument comme celui ci avec les moyens qu'ils avaient à cette époque? Il y avait évidemment beaucoup de monde et je pense y retourner pour allumer un cierge et me recueillir dans le silence cette fois. Le reste de notre dimanche se déroula comme d'habitude, il fallait préparer les affaires pour le lendemain, prendre un bon bain pour Simon, penser à ce que nous allions manger pour le dîner et se motiver pour affronter une nouvelle semaine qui commençait et que nous espérions douce.

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28 août 2016

J'avais des rêves

Voilà des mois que je n'ai pas écrit ici, plus d'envie, plus d'idée, plus d'entrain pour quoi que ce soit. Une lassitude m'a envahie doucement, jour après jour. Mon ciel s'est voilé...

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Je me suis toujours dit que j'étais née pour être mère, j'aime ce rôle et j'ai l'impression que c'est celui que je réussis le mieux. Quand j'étais petite, je voulais 6 enfants, j'avais des rêves, des rêves de maison à la campagne avec un grand jardin rempli de lumière. Les enfants ne se lasseraient pas de jouer à cache-cache ou à chat perché pendant que mon mari et moi jardinerions. Nous aurions pu avoir un beau potager entouré d'une jolie barrière en bois, nos enfants auraient croqué dans de bonnes tomates juteuses avant de repartir jouer aux explorateurs dans la cabane construite dans les arbres par leur papa. L'hiver, nous aurions fabriqué des petites maisons pour les oiseaux, nous serions partis marcher dans la neige et peut-être même glisser sur une luge. Notre sapin de Noël aurait été submergé par les cadeaux, nous aurions été en famille à la messe de minuit et après nous serions rentrés chez nous pour recevoir pour le réveillon nos familles et amis qui se seraient régalés avec une dinde aux marrons pendant que les enfants chuchoteraient des secrets sur le Père-Noël et ses cadeaux.

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J'ai bien ma maison à la campagne mais je n'ai pas la main verte et je n'ai pas non plus le temps pour faire de mon jardin un lieu féérique. Je n'ai pas d'arbre assez gros pour accueillir une cabane et de toute façon, je ne saurai pas en construire une. Je n'ai pas non plus la fierté de pouvoir croquer dans une tomate juteuse qui aurait pousser dans mon potager. Je ne reçois jamais pour Noël pour plusieurs raisons: ma maison est trop petite et je n'ai pas les moyens financiers pour servir un bon repas de réveillon. 

J'ai mon fils qui est, à mes yeux, une merveille, un petit garçon malicieux, sensible, drôle qui grandit un peu trop vite à mon goût. Il m'a encore demandé hier une petite soeur mais avec ma situation de célibataire, c'est une mission impossible. Et pourtant, Dieu sait que j'aimerai pouvoir avoir d'autres enfants. On me dit souvent que ma vie n'est pas finie, que je peux encore rencontrer un homme qui me fera oublier mes peurs de la vie de couple, qui saura me faire vibrer et avoir des petits papillons dans le ventre mais plus le temps passe, plus je rencontre des hommes et plus je me dis que ce n'est pas possible, aucun ne me convient, aucun ne souhaite une vie simple comme celle dont je rêve. Les célibataires d'aujourd'hui ne rêvent plus de vie de famille, ils veulent juste ajouter des noms à leur tableau de chasse.

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Hier, je suis allée à la messe avec Simon et j'ai prié, les larmes aux yeux. J'ai prié Dieu pour qu'Il me laisse encore un peu d'espoir, qu'Il me donne la force de continuer à y croire. Peut-être qu'un jour, mon ciel sera moins nuageux...

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30 mars 2016

Trois ans

C'était une journée comme celle qui vient de s'écouler, pluvieuse, froide. C'était un samedi entouré de ma famille et quelques amis. Je suis rentrée dans cette maison qui avait passé tout un hiver sans personne pour en prendre soin ou tout simplement pour la chauffer. Il n'y avait plus de fuel pour remédier à ce froid. Notre première nuit fut très fraîche mais nous nous sommes blottis dans mon lit avec des couvertures supplémentaires. Nous ne pouvions même pas faire chauffer de l'eau pour les bouillottes, la cuisinière n'étant pas encore branchée. 

Cela fait trois ans aujourd'hui que nous avons emménagé dans notre maison et celle çi nous en a fait voir de toutes les couleurs. Nous avons eu le droit à une invasion de mouches, puis de puces et l'année dernière, ce fut le tour des coccinelles. J'ai également été embêtée par des moisissures. Le jardin est tous les ans envahi de mauvaises herbes. Mon ballon d'eau chaude est tombé en panne et dernièrement, ce sont mes toilettes qui se sont mis à fuir. Et pourtant, je me sens bien dans cette maison. De toutes les habitations que j'ai connues, elle est de loin ma préférée. C'est mon cocon, notre cocon, ce sont mes choix de décoration, je voulais qu'elle soit chaleureuse et j'ai fait en sorte que Simon s'y sente bien et je pense avoir réussi. Sa bonne humeur, nos fous rires, nos danses improvisées dans le salon, nos calins interminables me le prouvent. Je me sens protégée dans mes murs, intouchable. Je ne regrette pas ce choix et je remercie le ciel tous les jours de m'avoir accordé la chance de pouvoir habiter cette maison et de profiter du bien-être qu'elle m'offre.

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28 mars 2016

Des projets, des chocolats et une tempête

Samedi, ma journée fut remplie de plein de petites choses à faire. Tout d'abord, il a fallu trouver le courage d'affronter le froid pour aller ranger les branches de la glycine laissés la veille sur l'herbe. Ensuite, nous avons fait un gâteau à la pomme, j'adore cuisiner la pomme. Pendant que je faisais la vaisselle et que le gâteau gonflait dans le four en diffusant son parfum, je surpris Simon en admiration devant un ballet que j'avais mis sur mon ordinateur. Ce n'était pas vraiment d'actualité dans la mesure où ce ballet était celui de Casse-noisette mais tant pis, ça plaisait à Simon! Pour finir, nous avons cherché tous les deux des idées de décoration de chambre. Nous aimerions redécorer celle de Simon. En même temps, j'ai cherché des idées d'aménagement extérieur pour embellir notre jardin. Je ne sais pas si les projets que j'ai en tête pourront tous être réalisés faute de moyen financier mais j'espère trouver des solutions.

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Dimanche fut évidemment rempli de chocolats! Je pense que le stock de douceurs chocolatées que les cloches nous ont apporté va durer très longtemps. Dès le réveil, Simon sautait déjà partout, impatient d'aller à la découverte. Au vu du triste temps de la soirée de samedi, les cloches avaient décidé de cacher les chocolats à l'intérieur de la maison. Simon ne semblait pas chagriné par cette situation surtout que chez Papy et Mamie, elles avaient pu passer dehors...  Pendant que nous cherchions les chocolats dans le salon, Ubert en a profité pour grignoter l'oreille de notre petit déjeuner, un gâteau en forme d'agneau (à défaut d'en manger un vrai comme le voudrait la tradition). Nous avons passé une agréable journée en compagnie de notre famille, un bon repas chez mes parents, des surprises et un jeu de billard où presque tout le monde s'est essayé et a bien ri. Pas la peine de chercher ce que nous pourrions manger en guise de dîner, le repas du midi avait été assez copieux et étalé sur la journée comme chaque repas pris en famille.

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Je fus réveillée plusieurs fois dans la nuit par le vent et la pluie battante. Au matin, j'ai dû allumer le poêle. Je n'ai pas encore l'impression d'être au printemps, même avec le changement d'heure intervenu ce weekend. Aujourd'hui, nous avons commencé à mettre en oeuvre notre changement de décoration dans la chambre de Simon. Ce fut donc le grand nettoyage dans la pièce tout en haut afin de monter tous ses jouets dans cette pièce pour dégager sa chambre. Ce ne fut pas une mince affaire mais une fois fini, je me suis demandé pourquoi nous n'y avions pas pensé avant, surtout que cette pièce, pleine de poutres apparentes, a des placards intégrés partout! Maintenant, il faudra attendre les vacances pour changer les meubles de place et aller faire les boutiques pour trouver la décoration adéquate. La journée se termine par une bonne nouvelle pour Simon, la petite souris devrait passer cette nuit pour récupérer la quatrième dent tombée et en plus, elle ne rencontrera plus de problème pour se frayer un chemin dans le désordre de sa chambre pour arriver jusqu'à l'oreiller.

23 mars 2016

La douceur des calins

Chaque jour, Simon et moi nous accordons du temps pour un calin. Nous trouvons toujours quelques minutes dans nos journées bien remplies pour ce moment. Après le dîner, Simon se repose dans le canapé pendant que je m'active dans la cuisine... Vaisselle, préparation du petit-déjeuner pour le lendemain et de mon repas que j'emporterai au travail pour le midi. Une fois tout ça terminé, je peux rejoindre mon fils pour notre moment calin. S'il est tard, nous montons dans sa chambre pour lire l'histoire du soir en même temps, si non, nous restons dans le canapé avec Ubert et Pataud. "On est tous sur le canapé!" comme dirait Simon.

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J'adore cet instant douceur à la lueur des bougies, enfouis sous le plaid et calés dans les coussins, les bouillottes à nos pieds, le poêle allumé.

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Le printemps s'installe doucement. Je sais qu'il y aura encore nos calins le soir mais ça ne sera pas pareil. Nous n'aurons plus le côté douillet et la chaleur occasionnée par le poêle et le plaid mais le principal reste : les petits bras de mon fils qui entourent mon cou et en ces temps troublés, nous avons tous besoin de tendresse. Un peu de douceur dans ce monde de brutes...

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20 mars 2016

En attendant son retour

Pour une première journée de printemps, on ne peut pas dire que c'était une belle journée ensoleillée. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais me mettre à jardiner. Dommage... J'espère que pendant les vacances d'avril, le soleil sera bien présent et que nous pourrons profiter de notre jardin.

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Les nuages et le froid m'ont fait rester à l'intérieur et l'envie de ranger et de nettoyer la maison s'est manifestée. Du coup, pour que l'attente du retour de Simon me paraisse moins longue, j'ai étendu mon linge, j'ai changé les draps de nos lits, j'ai remis une machine à laver en route et j'ai ouvert les fenêtres en grand. Je n'ai pas allumé la télé ou la radio, mon bruit de fond serait celui de la machine à laver qui tourne. J'ai épousseté, passé l'aspirateur, lavé mes sols, rangé ce qui traînait, étendu les draps propres. Les cloches de l'église ont sonné, il était midi mais je n'avais toujours pas faim. J'ai caché dans les placards ce que Simon ne devait voir que le weekend prochain. J'ai repassé et rangé le linge dans les armoires. J'ai monté le marchepied et la lampe achetés hier. Ils ont tous deux trouvé leur place dans la maison. J'ai déposé sur le lit de Simon deux livres, un petit cadeau surprise trouvé hier qu'il découvrira à son retour. J'ai cherché et trouvé quatre photos à mettre dans le cadre que ma soeur m'a offert hier et je l'ai installé. Comme ma caisse à outils était sortie, j'en ai profité pour bricoler un peu, quelques bidouilles. Finalement, même si le temps n'était pas celui qu'on esperait pour ce changement de saison, mon ménage de printemps était fait. Simon peut rentrer, la maison est prête à l'accueillir.

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