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A la lisière du bois
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18 octobre 2016

Du rêve à la réalité

Ce weekend était prévue une sortie organisée par mon travail. Nous avions deux jours devant nous pour arpenter les allées du zoo de Beauval avec ma soeur et ma nièce. Samedi matin, nous avons dû nous lever très tôt, le départ du car était prévu pour 5 heures. Nous sommes arrivés vers 10 heures. Une journée ensoleillée s'offrait à nous. Nous avons commencé par les oiseaux. Nous voilà donc partis admirer ces volatiles multicolores venant des quatre coins du monde. Quel délice de se retrouver au milieu de leur chant et pour certains, de leur cri! Tout de suite après cette enfilade de cages, nous sommes entrés dans une serre et là, les oiseaux étaient en liberté. Des petits, des grands, des noirs, des rouges... Et toujours ce chant magique accompagné du bruit de l'eau qui coule. En sortant, nous sommes tombés sur des aigles. C'est leur cri qui m'a fait lever la tête vers eux.

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Nous nous sommes ensuite dirigés vers les animaux de la savane. Nous y avons même déjeuné. Qui peut dire qu'il a tranquillement mangé son sandwich entouré de suricates, de zèbres, de gnous et de rhinocéros? Je me suis vraiment rendue compte de la chance que nous avions à ce moment.

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Nous avons continué notre excursion du côté des fauves. Un lion et ses lionnes, une tigresse avec ses petits, une panthère, un jaguar... Nous avons aussi rencontré des ours endormis juste devant la vitre. Quand on pense que c'est juste cette vitre qui nous séparait d'eux... 

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Nous avons admiré le cirque des manchots et avons pu voir de très près ceux qui se faisaient sécher au soleil. Simon a adoré les prendre en photo. Je crois qu'il aime bien prendre l'eau en photo, je me retrouve avec des dizaines de photos de poissons, de manchots... Alors quand nous nous sommes dirigés pour aller saluer les hippopotames, il était ravi sauf que nous nous sommes retrouvés avec plein de monde devant nous et de l'hippopotame, nous n'avons vu que la tête! Nous avons quand même réussi à l'apercevoir plonger dans l'eau. Incroyable moment.

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L'autre moment incroyable de la journée fut le spectacle des oiseaux. Un spectacle très émouvant dans lequel nous pouvions sentir l'air passer dans nos cheveux tellement les oiseaux volaient juste au dessus de nos têtes. A la fin, il y avait des dizaines d'oiseaux devant nous, sur terre ou dans les airs, nous ne savions plus où donner de la tête! Des aigles, des cigognes, des perroquets, des chouettes, des vautours... Nous avons ensuite assisté au spectacle rempli d'humour et de tendresse des otaries.

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La journée est vite passée. Nous n'avions pas eu le temps de faire le tour du parc mais peu importe, nous étions encore là demain. La soirée se déroula dans la bonne humeur. Le repas était très bon, la soirée à quatre dans le lit ,à regarder des stars danser, excellente. Une alarme incendie s'est déclenchée à 6h30. Réveil en sursaut. Je ne savais plus où j'étais. Quand j'ai compris ce qu'il se passait, nous nous sommes levés pour vérifier si tout allait bien "Maman, je suis trop jeune pour mourir dans le feu!" Pas de panique, fausse alerte, un problème dans les cuisine, une histoire de hotte qui ne s'est pas mise en route et de pains au chocolat cramés. Nous pouvons nous rendormir...

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Après le petit déjeuner, nous sommes retournés dans le zoo mais cette fois, nous sommes partis de l'autre côté, du côté des singes. Nous sommes restés quelques instants devant un petit singe entouré de ses congénères. Un petit dur qui embêtait tous les autres en leur sautant dessus ou en leur tirant la queue. Un spectacle à lui tout seul!

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Nous avons été admiré les flamants roses, les chimpanzés, les orangs-outans et pleins d'autres sortes de singes aussi et puis les ratons laveurs, les tapirs, les éléphants, les koalas... Nous avons été impressionnés par les alligators, émerveillés devant les pandas et les pandas roux. Simon s'est même acheté une peluche de panda roux qu'il ne quitte plus! Nous avons également vu, pour la première fois, des lamentins. J'ai aimé les regarder au travers d'une vitre mais également passer juste en dessous de nous qui étions sur un petit pont. C'était incroyable de se dire qu'ils étaient à quelques centimètres de nous.

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Mais je crois que ce que j'ai préféré est notre rencontre avec les gorilles. Nous avons tout de suite compris lequel était le mâle dominant. Nous pouvions les contempler en extérieur mais aussi en intérieur. Un petit s'est placé juste devant la vitre qui nous séparait de lui pour déguster l'écorce d'un bout de bois, aux côtés de sa maman. Instant précieux. Nous avons aussi discuté avec un mâle et je ne plaisante pas quand je dis "discuter"! Lorsque nous nous sommes approchés de lui, il y a d'abord eu un échange de regard. Les yeux dans les yeux, il a regardé chacun de nous quatre. Nous sommes restés à ses côtés à l'admirer et il a commencé à mettre sa bouche en avant et à sortir des petits cris tout doucement. Il ne nous en a pas fallu plus pour l'imiter! C'est ainsi que nous avons entamé une discussion avec lui. Ca a été mon moment choc du weekend. Un moment si doux, si attendrissant, si magique que j'aurais pu en pleurer d'émotion. Hier soir, en me couchant, j'y pensais encore et je sais que ce soir, j'y repenserai encore surtout après avoir revu les photos de notre fantastique weekend.

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12 février 2017

A sa place

Vendredi matin, comme une folle envie, il fallait que j'aille chez le coiffeur. Rendez-vous pris pour le midi. J'y suis arrivée avec des cheveux ternes, longs, sans forme. J'en suis ressortie, ravie, avec une coupe de femme! Assez court pour sentir le vent caresser ma nuque et avec une couleur qui se rapproche de ma couleur naturelle, blond cendré. Je suis sortie le soir avec des amies, ciné, resto et un dernier verre pour deux d'entre nous. J'ai envié mon amie qui voulait rentrer chez elle, auprès de ses enfants et de son homme. J'ai passé une bonne soirée, du début à la fin. Ca m'a fait du bien de passer du temps entre filles, de se raconter nos petits secrets, de rire.

Le samedi, je suis également sortie mais là, c'était une toute autre histoire. J'ai retrouvé des amis dans un bar. Il y avait un concert, l'endroit était rempli et l'alcool coulait à flot. J'étais dans un bar me diriez-vous mais quand on reste sobre et que les gens autour non, il y a comme un décalage... Je me suis demandée, à plusieurs reprises, ce que je faisais là. Mais je ne pouvais pas partir, j'étais venue accompagnée et je devais attendre cette personne pour la ramener chez elle. Je ne pouvais pas la laisser là, entourée de ces drôles de gens. Comme la veille, un ami nous a laissé en cours de soirée pour rentrer chez lui retrouver sa femme et sa fille. Comme il avait raison quand il me disait qu'il n'était pas à sa place là et qu'il était bien mieux chez lui. Comme j'aurais aimé aussi rentrer chez moi retrouver mari et enfants. Après réflexion, si j'avais eu un homme dans ma vie, je ne me serai pas retrouver dans cet endroit. J'ai quand même dansé un peu mais au moment des slows, je suis sortie. Je ne voulais absolument pas me retrouver dans les bras d'un homme qui aurait eu les mains baladeuses à cause de l'alcool. J'ai vu des hommes que je savais en couple, flirter aves des femmes qui n'étaient pas les leurs. J'ai vu des femmes passer de bras en bras et ne pas savoir se décider quel homme choisir pour au final, n'en choisir aucun. J'ai vu des femmes habillées d'une telle façon que je me suis sentie grand-mère dans mon jean, mon tee-shirt et mon gros gilet. Mais je préfèrais largement mes goûts vestimentaires et ma façon d'être que la leur. C'était donc ça la vie de célibataire? C'était donc ça la valeur des couples d'aujourd'hui? Autant être seule. J'ai repensé à ceux qui avaient préféré rentrer chez eux. Je sais que j'aurais réagi de la même manière qu'eux et je me suis sentie comme une extraterrestre parmi les gens qui m'entouraient.Je ne voulais pas être témoin de ces comportements et quand je l'ai fait savoir, on m'a répondu qu'il n'y avait rien de mal... J'ai pensé à mon fils et je me suis rappelée combien j'aimais ces soirées rien que nous deux à la maison, combien j'étais devenue casanière, combien le monde en dehors de notre cocon m'effrayait. Je voulais rentrer mais n'arrivais pas à convaincre la personne que j'attendais et qui continuait de boire, "bah attends, le bar ne ferme pas encore!" C'est à trois heures que j'ai pu enfin espérer rentrer chez moi. Une fois seule dans la voiture, j'ai mis ma musique, du classique. Respiration profonde, soulagement... C'était fini.

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Aujourd'hui, j'ai reçu un message : "très bonne soirée hier mais un peu mal à la tête ce matin!". Pas moi. Moi je suis juste fatiguée et un peu écoeurée de la nature humaine. Ma tête va très bien et je n'ai pas eu envie de répondre à ce message. Aujourd'hui, j'ai juste envie d'être chez moi et d'oublier le monde de dehors. Alors j'ai cuisiné en écoutant Beethoven. J'ai lavé mes affaires de la veille qui sentaient la cigarette et la bière. Même mon manteau avait reçu de la bière, mon sac, mon écharpe... Je me souviens encore de la sensation désagréable de la bière froide qui coulait dans mon dos à cause d'un homme imbibé qui était venu me parler... Non non, j'ai dis que j'oubliais cette soirée... Alors, j'ai fait cuire mes endives, j'ai préparé un risotto tomate/poulet et une compote de pommes et j'ai fait une tarte courgette/tomate/chèvre. Le chant de ma cuisine m'a permis de m'évader, l'eau qui bouillonnait, l'huile qui chauffait et les oignons qui crépitaient dans la poêle. J'ai passé presque trois heures dans ma cuisine. Ma maison sent bon et mes repas sont prêts pour la semaine à venir, dernière avant un départ au ski, en famille. Ce soir, je vais prendre un bain, je vais allumer des bougies, je vais regarder un bon film et je sais que je vais me sentir bien chez moi, à ma place...

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28 août 2016

J'avais des rêves

Voilà des mois que je n'ai pas écrit ici, plus d'envie, plus d'idée, plus d'entrain pour quoi que ce soit. Une lassitude m'a envahie doucement, jour après jour. Mon ciel s'est voilé...

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Je me suis toujours dit que j'étais née pour être mère, j'aime ce rôle et j'ai l'impression que c'est celui que je réussis le mieux. Quand j'étais petite, je voulais 6 enfants, j'avais des rêves, des rêves de maison à la campagne avec un grand jardin rempli de lumière. Les enfants ne se lasseraient pas de jouer à cache-cache ou à chat perché pendant que mon mari et moi jardinerions. Nous aurions pu avoir un beau potager entouré d'une jolie barrière en bois, nos enfants auraient croqué dans de bonnes tomates juteuses avant de repartir jouer aux explorateurs dans la cabane construite dans les arbres par leur papa. L'hiver, nous aurions fabriqué des petites maisons pour les oiseaux, nous serions partis marcher dans la neige et peut-être même glisser sur une luge. Notre sapin de Noël aurait été submergé par les cadeaux, nous aurions été en famille à la messe de minuit et après nous serions rentrés chez nous pour recevoir pour le réveillon nos familles et amis qui se seraient régalés avec une dinde aux marrons pendant que les enfants chuchoteraient des secrets sur le Père-Noël et ses cadeaux.

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J'ai bien ma maison à la campagne mais je n'ai pas la main verte et je n'ai pas non plus le temps pour faire de mon jardin un lieu féérique. Je n'ai pas d'arbre assez gros pour accueillir une cabane et de toute façon, je ne saurai pas en construire une. Je n'ai pas non plus la fierté de pouvoir croquer dans une tomate juteuse qui aurait pousser dans mon potager. Je ne reçois jamais pour Noël pour plusieurs raisons: ma maison est trop petite et je n'ai pas les moyens financiers pour servir un bon repas de réveillon. 

J'ai mon fils qui est, à mes yeux, une merveille, un petit garçon malicieux, sensible, drôle qui grandit un peu trop vite à mon goût. Il m'a encore demandé hier une petite soeur mais avec ma situation de célibataire, c'est une mission impossible. Et pourtant, Dieu sait que j'aimerai pouvoir avoir d'autres enfants. On me dit souvent que ma vie n'est pas finie, que je peux encore rencontrer un homme qui me fera oublier mes peurs de la vie de couple, qui saura me faire vibrer et avoir des petits papillons dans le ventre mais plus le temps passe, plus je rencontre des hommes et plus je me dis que ce n'est pas possible, aucun ne me convient, aucun ne souhaite une vie simple comme celle dont je rêve. Les célibataires d'aujourd'hui ne rêvent plus de vie de famille, ils veulent juste ajouter des noms à leur tableau de chasse.

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Hier, je suis allée à la messe avec Simon et j'ai prié, les larmes aux yeux. J'ai prié Dieu pour qu'Il me laisse encore un peu d'espoir, qu'Il me donne la force de continuer à y croire. Peut-être qu'un jour, mon ciel sera moins nuageux...

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19 septembre 2016

Des anniversaires et des monuments

C'est un petit garçon fatigué et sans motivation que je me suis vue emmener à l'école ce matin. Ce weekend, étaient prévus deux anniversaires, celui de ma soeur vendredi et celui de la maman de mon amie d'enfance samedi soir. Evidemment, nous nous sommes couchés tard, voir très tard, deux soirs de suite. De plus, Simon commençait ses cours de catéchisme samedi matin, il a donc dû se lever tôt. En allant le rechercher, il m'a demandé de passer par le petit chemin qui descend au lieu de rentrer par les rues de notre village. "Peut-être qu'on va voir les restes de la tourterelle que la buse a mangée quand tu t'es promenée!" Apparemment, la buse avait dû revenir finir son repas ou peut-être qu'un autre animal s'était contenté des restes... Nous avons pu goûter quelques mûres au passage, il faudra penser à revenir avec un saladier. L'après-midi fut très calme, je n'avais envie de rien à part me reposer pour être en forme le soir. Nous avons quand même fait les devoirs de Simon qui a chaque fois a beaucoup de mal à se mettre au travail.

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Dimanche, j'avais en tête de profiter des Journées du Patrimoine et d'emmener mon fils visiter le musée et la cathédrale de Beauvais. J'ai 32 ans et je n'avais jamais pris le temps de visiter ces lieux. Quelle honte mais après tout, il n'y a pas d'âge pour découvrir des lieux comme ceux là, riches en émotions. Les larmes me sont montées aux yeux, à la lecture de prières d'enfants pour les pays en guerre ou pour les réfugiés ou encore pour les enfants qui n'ont pas d'école. Simon lisait avec moi et y a beaucoup réfléchi dans la soirée. "Mais c'est vrai qu'il y a des gens qui fuient leur pays?" Malheureusement, je suis partie de chez moi sans mon appareil photo, je l'ai beaucoup regretté. Comment expliquer la beauté des lieux sans image? Comment expliquer mon ressenti lorsque je suis entrée dans cette cathédrale? Comment les hommes ont pu construire un monument comme celui ci avec les moyens qu'ils avaient à cette époque? Il y avait évidemment beaucoup de monde et je pense y retourner pour allumer un cierge et me recueillir dans le silence cette fois. Le reste de notre dimanche se déroula comme d'habitude, il fallait préparer les affaires pour le lendemain, prendre un bon bain pour Simon, penser à ce que nous allions manger pour le dîner et se motiver pour affronter une nouvelle semaine qui commençait et que nous espérions douce.

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4 décembre 2016

Des fous-rires et des souvenirs

Toute ma journée de vendredi, je ne pensais qu'à une seule chose au travail : rentrer chez moi et profiter de ces deux jours de weekend à venir. Comme souvent le vendredi, je rentrais chez moi, des provisions plein le coffre. Nous avons entamé notre weekend par un petit apéritif, ce qui consiste juste à boire un verre de soda et grignoter quelques bricoles histoire de fêter la fin du travail et de l'école. Samedi matin, Simon avait déjà envahi le salon de ses playmobils. Il n'aime pas jouer dans sa chambre, seul. J'accepte qu'il descende ses jouets à une seule condition : ranger et remonter tout, dans la chambre, dimanche soir.

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Samedi après-midi, nous étions invités chez mes parents pour décorer le sapin de Noël et déguster des crêpes. Une fois le sapin paré de ses guirlandes et boules, il nous en restait quelques unes pour décorer le reste de la maison... Alors derrière le dos de nos parents (qui se doutaient quand même de ce qu'il se passait) ma soeur, les enfants et moi avons investi les lieux jusque dans les toilettes... Des boules et des guirlandes partout et surtout une partie de fous-rires qui restera dans nos mémoires, "ça nous fera de bons souvenirs encore ça maman!"

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Nous avons attendu que la nuit tombe et nous nous sommes préparés pour aller affronter le froid dehors. Les enfants devaient envoyer leur lettre au Père-Noël et ce n'était pas d'une façon ordinaire. Mamie leur avait acheté des lanternes volantes. Nous sommes donc partis dans le chemin en face de chez mes parents, en pleine nuit. Une fois les lanternes allumées, il a fallu les lâcher. Celle de Louise est bien partie mais celle de Simon est partie dans les champs. Ma soeur et mon fils sont partis en courant après elle pour la faire monter. Je ris encore en écrivant ces mots et en revoyant ma soeur courir, en criant, à travers champs... Encore un fou-rire à en pleurer. Je ne pouvais même pas leur venir en aide tellement je riais. C'est le Père-Noël qui m'a fait arrêter de rire, nous l'avons vu passer et prendre au passage les lettres des enfants... Vrai de vrai!

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Quand nous sommes rentrés à la maison, les enfants et moi sommes partis dans les pièces à l'étage pour continuer notre invasion de décoration, pendant que les autres préparaient l'apéritif. Des rires, encore des rires et des moments inoubliables. A l'approche de Noël, je redeviens une enfant, à moins que je ne sois comme ça tout au long de l'année... Que serait la vie sans un brin de folie?

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Ce matin, après le petit-déjeuner, nous nous sommes emmitouflés dans nos gros manteaux, avons mis nos écharpes bien chaudes et enfilé nos bonnets. Nous devions aller décorer la maison à l'extérieur. J'ai vite appelé mon père à la rescousse, problème de prise, pas d'échelle... Heureusement qu'il est là, jamais loin! J'aurais, je pense, réussi mais j'aurais mis le double de temps! Notre maison est toute belle avec ses lumières qui clignotent sur sa façade.

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La deuxième bougie de l'Avent est allumée, le poêle aussi. Notre weekend est passé tellement vite... La semaine à venir risque d'être chargée. Le weekend prochain est le dernier sans mon petit homme, avant Noël. Dimanche prochain, Simon soufflera ses huit bougies, je dois penser à finir mes achats de fin d'année, je dois prévoir ce qu'il faut pour un goûter d'anniversaire à l'école... Plus que quelques jours pour finir tout ce que j'ai à finir mais en attendant, je vais profiter de la douceur de notre foyer encore plus chaleureux que d'habitude...

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4 janvier 2017

Refaire surface

Cela fait maintenant un mois que je ne suis venue écrire ici. Manque de temps, manque d'inspiration... L'année 2016 s'est achevée dans la tristesse chez nous, deux décès dans la famille coup sur coup. Il a fallu jongler entre les larmes et les rires, les enterrements et les fêtes sans oublier l'anniversaire de Simon qui a soufflé ses 8 bougies. Les vacances ont d'ailleurs commencé comme ça : une fête de famille à la maison, des cadeaux, des rires malgré tout... Nous n'avons pas fait grand chose durant les vacances, pas d'envie, juste besoin de se reposer, se ressourcer.

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La nostalgie du temps passé a fait surface, la solitude aussi. Simon est parti chez son père le jour de Noël à midi. Je suis restée seule. Ce n'était pourtant pas la première fois mais cette année, je ne l'ai pas bien pris. Une remise en question s'en suivit ainsi qu'une rétrospective de l'année. Pas fameuse... Moi qui pensais que 2016 allait être mon année, que ce serait différent cette fois car je partais pleine d'espoir. Râté! Le réveillon de l'an s'est déroulé dans le même état d'esprit. C'est lorsque Simon est revenu de chez son père que j'ai commencé à retrouver le sourire. Il y a eu la rentrée des classes et tout ce qui va autour. Finalement, je ne peux pas dire que tout va mieux mais dès qu'il est là, je suis moi. Alors oui je sais, je ne dois pas seulement être une mère, je suis une femme aussi mais je ne sais pas faire autrement. C'est le plus beau rôle que j'ai et c'est celui dans lequel je m'épanouis le plus.

Quand j'y réfléchis je n'ai pas à me plaindre, j'ai un fils formidable, mes parents toujours présents, ma soeur et ma nièce que j'adore, mon chien qui est toujours là pour me tenir compagnie, j'ai un travail, une maison. Oui ce n'est pas rose tous les jours, il y a des manques, des problèmes financiers, des soucis à résoudre seule, beaucoup de responsabilités pour une même personne mais ce n'est pas ça la vie? Je n'ai pas envie de devenir quelqu'un de triste, je n'ai qu'une vie alors même si elle n'est pas vraiment comme je l'imaginais, il faut bien la vivre. J'aurais encore des mauvaises passes mais tant que je continue à voir les bons côtés, je m'en sortirais. Alors lève la tête Cindy, essuie tes larmes, accroche un beau sourire à ton visage et continue d'avancer!

Il faut avouer que pendant ce passage à vide, j'ai remis également en question mon blog. Quand c'est comme ça, tout nous paraît noir. Alors je me suis demandée si vraiment j'étais intéressante, si j'aurais encore des choses à écrire, si vous raconter mes weekends qui sont la plupart du temps assez calmes n'allait pas vous lasser à un moment donné et puis, j'ai pensé à vous, mes abonnés, à vos commentaires qui sont à chaque fois tellement adorables et je me suis dit que pour vous et grace à vous, j'allais continuer. Alors merci! Et pour conclure, je vous souhaite une merveilleuse année remplie de joie, de bonheur, de sérénité et de tenacité. Je vous souhaite d'être en bonne santé, d'être toujours bien entourés. Je vous souhaite d'aimer et de l'être en retour, de rire, de vous émerveiller, de prendre soin de vous et de vos proches et de vous accorder des moments rien que pour vous. Je vous souhaite de savoir reconnaître le bonheur et de le préserver.

13 septembre 2016

Le chant des oiseaux

Ce fut un réveil difficile pour Simon ce matin. Son radio réveil ne faisant pas l'effet désiré, j'ai dû monter pour lui rappeler que nous étions seulement mardi et qu'il y avait encore quelques matins à se lever avant le weekend. Pour le motiver, j'ouvrais les volets pour laisser entrer la lumière. Pendant que je préparais mes vêtements dans la pièce voisine, je l'entendais m'appeler. Quand j'arrivais dans sa chambre, je le trouvais allongé sur son tapis, fenêtre ouverte. "Ecoute maman!" Quand j'ai tendu l'oreille, j'ai pu entendre le chant des oiseaux. Il y en avait plusieurs sortes, c'était comme si plusieurs espèces d'oiseaux s'étaient donné rendez-vous dans notre jardin ou peut-être dans les arbres sur la place en face de la maison. "Je savais que ça te plairait, je te connais bien!" Et il avait raison. On ne peut que passer une belle journée quand elle commence comme ça.

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Nous avons quand même fini par descendre pour le petit-déjeuner et pendant que je finissais de me coiffer, j'entendais Pataud pleurer à la porte d'entrée. Lorsque je lui ouvris pour le laisser sortir, je trouvais mon petit garçon assis sur la terrasse à contempler le ciel. "Viens voir, j'ai trouvé celui qui chante le mieux!"

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Je pourrais écouter le chant des oiseaux chaque matin, avec lui. Mais je crois que ce que je préfère c'est le regarder s'émerveiller devant un spectacle si naturel dont on ne fait même plus attention par manque de temps ou d'envie mais ce petit bonhomme a réussi à m'arrêter dans ma course contre la montre du matin pour ne pas me faire oublier que le bonheur est là, simple, à portée de main. Il suffit juste de faire une pause, de tendre l'oreille et de profiter...

11 septembre 2016

Des chiffons et des fleurs

Les weekends sans Simon, j'en profite pour faire mon ménage. Autant profiter de mon fils lorsque je l'ai! Alors samedi, comme d'habitude, me voilà en tenue de combat pour affronter la poussière. J'ai même eu le courage de faire toutes mes fenêtres, chose rare... Mais quel plaisir de profiter, le reste de mon weekend, de ma maison toute propre! Ma chaudière est pleine et révisée, mes carreaux sont faits, je suis prête pour faire face au froid. J'aime ce sentiment de confort, de bien-être. Il ne me reste plus qu'à retrouver des voilages pour mon salon. Pataud faisant la guerre aux mouches sur les fenêtres en gratant mes rideaux, ces derniers étaient bien abîmés.

Ce matin, mes parents sont venus me chercher pour partir faire les brocantes du coin. En sortant de chez moi, j'ai fait une jolie rencontre. Un écureuil se baladait sur la place juste devant ma maison. Je n'ai pas eu le temps de sortir mon appareil photo pour immortaliser l'instant. Nous avons fait deux brocantes, j'ai trouvé un gros broc à lait et un tableau en bois avec des danseuses en refief. Contente de mes trouvailles, nous sommes partis nous promener à la Maladrerie de Beauvais, un site magnifique avec un jardin à vous couper le souffle et spécialement pour ce weekend, une exposition sur les plantes. Quand nous sommes partis le matin, le ciel était gris, il avait plu. Le soleil nous a rejoint peu de temps après notre arrivée sur ce site. Nous avons pu manger dehors et profiter de la chaleur des rayons du soleil. Quand je suis rentrée chez moi, il était déjà 16 heures, je n'ai pas vu ma journée passer, c'était si agréable de marcher dans ces allées, de rêver d'un jardin aussi fleuri, de m'évader et de ne penser à rien d'autre qu'au moment présent. Une fois à la maison, j'ai préparé un gâteau aux pommes et aux épices pour les petits déjeuners de cette semaine à venir et pendant qu'il dorait au four et laissait échaper un parfum qui durerait jusqu'au soir, je me suis installée dans mon jardin. Evidemment, beaucoup moins bien entretenu que celui que je venais de visiter mais j'aime aussi son côté sauvage. J'ai levé les yeux au ciel et j'ai pu admirer un ballet d'hirondelles. Je n'en avais jamais vu autant, il y en avait des dizaines. Peut-être est-ce un bon présage, qui sait...

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2 octobre 2016

La colère et l'apaisement

Vendredi matin, en ouvrant mes volets, je me suis bloquée le dos. J'ai été obligée de porter une minerve une bonne partie de la journée. Dès que je bougeais ma tête, la douleur se ravivait. J'ai gardé ce mal tout le weekend. Est-ce à cause de ça que je me suis sentie énervée à longueur de temps? J'étais à fleur de peau, prête à partir au quart de tour. Samedi après-midi, Simon a bien voulu m'accompagner dans les magasins pour lui racheter quelques pantalons, il grandit tellement vite. Et pendant que j'étais partie reprendre la bonne taille d'un gilet, j'ai confié à Simon le soin de faire la queue vu le monde qu'il y avait. Je ne suis pas partie loin, ni longtemps, je l'avais toujours en visuel. Quand je suis revenue, mon petit garçon s'était fait doubler. Ce n'est pas dans mes habitudes mais à ce moment là, je me suis dit que si je laissais passer ça, je montrais à mon fils que les gens avait le droit de ne pas respecter un enfant. Alors, je l'ai signalé, gentiment, à la femme devant moi. Celle-ci a nié. Je suis restée choquée de cette mauvaise foi, de ce non respect, de cette injustice. J'ai senti le rouge me monter aux joues, j'ai quand même rétorqué mais elle restait sur sa position. Tant pis, qu'elle la garde sa place, je ne suis pas à cinq minutes près. J'avais fait mon devoir, j'ai montré à Simon qu'on ne doit pas se laisser faire et que des fois, on pouvait tomber sur des gens malhonnêtes.

Le soir venu, ma mère et moi avions réservé nos places, depuis quelques jours, pour un concert violon/piano dans une église d'un village voisin. Simon restait avec son papy. Il allait pouvoir lui expliquer comment c'était déroulé sa première quête. En effet, nous avions été à la messe du samedi soir et le prêtre avait demandé à Simon s'il voulait faire la quête. Quel honneur! J'ai été très surprise et aussi très fière lorsque je l'ai entendu dire oui. Il l'a fait comme il fallait et m'a dit en revenant à sa place que ça lui avait plu.

Lorsque le concert a commencé, je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite mais cette colère, qui ne me lâchait pas, avait disparu. Mon mal de dos aussi. La musique adoucit vraiment les moeurs. Un moment de grâce, un arrêt dans le temps. La musique parfois douce, parfois vive, parfois menaçante, parfois rassurante me faisait tout oublier. Tout est revenu au moment du coucher, je n'aurais pas dû repenser à cette journée. Mon mal de dos m'a empêché de dormir.

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Ce matin, nous sommes partis sur une brocante. Simon avait décidé de prendre son argent aussi, sait-on jamais! Pour lui, ce fut un jeu de société, une dizaine de billes et un petit jeu en ressort. Un monsieur nous a interpelé pour nous donner le nom exact, je l'ai déjà oublié... Pour moi, ce fut une grosse caisse en fer à repeindre, un tableau pour ma cuisine et un panier en osier. Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons mangé et fait les devoirs. C'est tout de suite après que mon corps m'a fait comprendre qu'il fallait arrêter maintenant. L'aspirateur et le repassage attendraient. Il fallait que je m'allonge. J'ai dormi plus d'une heure, profondément. Quand je me suis réveillée, j'étais encore énervée, j'avais toujours mal au dos. Je me suis donc assise, j'ai regardé dehors, j'ai respiré et je me suis dis stop! Je veux passer un bon dimanche, je ne veux pas finir mon weekend dans cet état. J'ai commencé par faire un calin à Simon. Mes batteries étaient rechargées. Pour me faire pardonner de cette colère continue, j'ai promis à mon petit garçon un apéritif et un bon repas, un croque saumon/chèvre. Nous avons même sorti la porcelaine. C'était décidé, nous finirions ce weekend comme si c'était une fête et ça en était presque une puisque demain, nous n'aurions pas de réveil. Un rendez-vous médical pour Simon nous faisait manquer l'école et le travail. Demain, le réveil ne sonnera pas de bonne heure et ce soir, j'acceptais de regarder un petit dessin animé avec lui. J'ai rallumé le poêle  pendant le dîner et lorsque je suis allée coucher Simon, je lui ai rajouté une couverture sur son lit. Je pense que la chaudière va bientôt étre rallumée, le froid commence à se faire sentir. 

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9 octobre 2016

Morgane de lui

Vendredi soir, j'ai emmené Simon à un concert. Son premier concert. Et ce n'était pas n'importe qui. Il s'agissait d'un chanteur que j'entends depuis ma naissance. Un artiste dont mon frère était fan et comme j'avais ma chambre juste à côté de la sienne, il ne se passait pas une journée sans que je ne l'entende. Je peux donc dire que j'ai été bercé par lui. Lui c'est Renaud. C'était la troisième fois que j'allais le voir en concert. Je pleure à chaque fois mais pas cette fois. Cette fois, j'étais tellement concentrée sur le ressenti de Simon que j'en ai oublié le mien. Mais ça en valait la peine "Mais maman, j'ai envie de pleurer". S'il savait à quel point je le comprends, s'il savait combien de fois moi aussi j'ai été submergée par l'émotion que dégageait tout un public devant un artiste. Je vous avoue qu'à la première chanson, j'ai eu peur. J'ai expliqué à Simon, qui avait déjà entendu le son de sa voix à la radio ou sur mes albums, que Renaud avait vieilli, qu'il était fatigué mais que ça restait quand même Renaud avec ses belles balades pleines de poésie, de tendresse et ses chansons plus effrontées, plus provocantes "Il a dit put*** là maman!" Heureusement, une fois la voix échauffée, nous le comprenions mieux et n'étions pas du tout déçus d'être là. Je vais, je pense, avoir du mal à expliquer ici ce que je ressens pour cet artiste. Vers l'âge de 12 ans, je lui ai écrit pour lui expliquer combien il comptait pour mon défunt frère. J'ai eu ce besoin, à ce moment de ma vie, de coucher mes mots/maux sur un papier et de lui adresser, ne me demandez pas pourquoi. C'est sa maman qui m'avait répondu. Lui, à cette époque, était au fond du trou. Alors, à chaque fois qu'il a refait surface, j'étais là. Pour lui et en souvenir de mon frère qui me l'avait tellement fait écouter.

Le lendemain, Simon est parti chez son père pour le weekend. J'ai commencé mon ménage et j'ai eu envie de changement. J'ai changé quelques objets de place, mon coffre, mon escabeau en bois, des lampes, des cadres... J'ai vidé mes placards de ce dont je ne me servais plus, des assiettes, des tasses, de la vaisselle pour bébé... Le soir, je suis allée fêter un anniversaire. Une excellente soirée à rire, à danser, à chanter... 

Aujourd'hui, je suis allée au cinéma avec mon amie d'enfance avant que Simon ne revienne à la maison. Nous sommes allées voir le troisième volet des péripéties d'une célibataire bien connue. J'ai beaucoup ri mais j'ai également été émue et remplie d'espoir en sortant. Une première grossesse à 43 ans et enfin un mariage. Ne pas perdre espoir, ne pas perdre espoir...

Quand mon fils est enfin rentré chez nous, il a tout de suite été prendre son bain et a, évidemment, mis un cd de Renaud. Ma Gonzesse, Pierrot, Hexagone... J'aime l'entendre chanter ou le voir se concentrer pour écouter les paroles d'une chanson. Pendant ce temps, je me suis affairée dans la cuisine et une fois le gratin de pomme de terre au four, j'ai allumé quelques bougies dans le salon. Ce soir, nous pourrons dîner devant la télé comme souvent le dimanche. "Maman, viens, tu l'aimes bien celle ci!" "Ca veut dire quoi déjà morgane de toi?"

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Après avoir enfilé son pyjama, Simon m'a demandé pour mettre le bandana rouge de tonton pour faire comme Renaud. Il ne s'en sépare plus à la maison. Et pendant que je faisais ma toilette, il m'a demandé si nous pouvions prendre un apéro ce soir "pour fêter mon retour". Comment résister? Surtout quand il me propose de le préparer! "Je peux mettre les beaux verres?"

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5 septembre 2016

Malgré la pluie

Comment ne pas avoir le cafard avec un temps comme celui là? Déjà hier, une messe en plein air, un repas champêtre, tout un village réuni... sous la pluie. Même s'il ne faisait pas chaud, je ne voulais pas rater ce moment convivial. Simon était ravi, il allait retrouver ses camarades. C'était la première fois que je le laissais aller sans l'avoir constamment sous les yeux. Je n'étais même pas inquiète, je sais que je peux lui faire confiance. Mon petit garçon me montre jour après jour qu'il grandit, qu'il s'éloigne doucement de moi et que je peux le laisser faire, il a toute ma confiance, il sait quel chemin suivre.

Aujourd'hui, la pluie a continué de tomber. Ma journée n'en finissait pas, je n'avais qu'une envie : quitter le travail et rentrer chez moi. Pas le choix, je devais finir cette journée au bureau alors je me suis mise à rêver. Je rêvais de mon petit cocon que je trouve si douillet surtout quand le temps est gris comme aujourd'hui. Je rêvais de me faire chauffer une tasse de thé et de déguster une part du gâteau pomme noisette que j'avais fait ce weekend. Je rêvais de me blottir dans une couverture et de me laisser aller à un petit somme réparateur. 

Quand je suis allée chercher Simon chez mes parents qui le gardent après l'école, il tombait une petite pluie fine. Ca n'a pas empêché mon fils de prendre l'appareil photo et d'aller dehors faire quelques photos. "Tu pourras les mettre sur ton blog maman!" Alors voilà le résultat :

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Finalement, ça a du bon la pluie, on peut faire de belles photos et rendre un petit garçon heureux et fier de lui!

21 septembre 2016

Les plaisirs d'automne

Quand j'ai ouvert mes volets ce matin de bonne heure, il y avait un brouillard épais qui m'empêchait de voir la place en face de chez moi. Je me suis tout de suite dit que l'automne était déjà là. J'ai enfilé un pull et je suis descendue. Dans la salle de bain qui est ma pièce la plus froide, j'ai allumé mon chauffage d'appoint. Juste le temps de me préparer. Je suis ensuite allée réveiller Simon. "Pourquoi tu prends le gruyère en photo?" Je ne me souviens pourtant pas lui avoir déjà servi des pâtes au brouillard râpé! Nous avons troqué son short préparé la veille pour un pantalon. Je n'aurai pas imaginé une seconde ce matin que je regretterai ce choix un peu plus tard dans la journée. Quand je suis arrivée au travail, le brouillard était toujours présent, il ne s'est dissipé que sur les coups de 10heures. 

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Je m'étais pourtant bien imaginée entrer vite dans l'automne, j'adore cette saison, elle est de loin ma préférée. J'aime ses couleurs, ses odeurs. J'aime sa cuisine, les soupes, les gratins, les marrons, les pommes, le raisin... J'aime enfiler un gros pull ou me blottir dans un gilet bien chaud. J'aime me sentir bien en sécurité chez moi alors que dehors, les éléments se déchaînent. J'aime entendre souffler le vent et battre la pluie contre mes fenêtres. Il y a un petit côté cocooning à l'automne dont je ne pourrais me passer. J'aime allumer quelques bougies, me faire un thé brullant et m'emmitoufler dans une couverture. J'ai pris plaisir ce matin, à imaginer tous ces petits bonheurs d'automne mais je suis vite revenue à la réalité. Ce soir, il faisait tellement beau que ça sentait le barbecue dans le village. Quelqu'un profitait du dernier jour d'été. Demain, ce sera l'automne et ce soir, je n'avais plus du tout envie de sentir l'odeur du barbecue...

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PS : J'ai promis à Simon que je préciserai que les photos des fleurs ont été prises par lui!

 

2 avril 2016

Une recette partagée

La dernière fois, en cuisinant des nuggets de poulet, je me disais que mon blog était une source de partage alors pourquoi pas partager quelques recettes! Ce n'était pas l'idée principale de ce blog mais la cuisine fait partie de mon quotidien et comme ici, justement, j'en parle, j'ai décidé de vous expliquer la fabrication de mes nuggets. Simon adore m'aider à les faire et les manger bien sûr. C'est très simple, il suffit d'avoir des escalopes de poulet, un oeuf et des céréales Corn Flakes. 

Dans un premier temps, il faut couper en morceaux le poulet, battre l'oeuf entier dans un bol et écraser les céréales dans un autre bol. J'assaisonne les céréales, j'y ajoute du sel, du poivre... Pour changer le goût, des fois, je vais mettre du curry ou des herbes de provence ou encore du parmesan. Il suffit de tremper le poulet dans l'oeuf et ensuite dans les céréales afin de le recouvrir complètement. Je dispose sur ma plaque de four couverte de papier cuisson chaque morceau de poulet. Entre temps, je fais chauffer mon four et j'enfourne mes nuggets un peu moins de 20 minutes à 180°C. Depuis que j'ai découvert cette recette, j'en fais règulièrement, on adore, c'est ludique pour Simon et c'est surtout très bon!

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Je ne suis pas une grande cuisinière mais j'aime ça. Si cela plaît, je me permettrais de réitérer ce genre de post. Vous ne trouverez jamais une recette compliquée ici. Je suis plutôt du genre classique et à vrai dire, la semaine, je n'ai pas beaucoup de temps pour cuisiner. Vu l'heure à laquelle je rentre chez moi et l'heure à laquelle Simon doit se coucher, il ne faut pas traîner. Il me faut donc des recettes rapides à réaliser et celle ci l'est. Et pendant que les nuggets cuisent dans le four, j'ai 20 petites minutes devant moi pour prendre une douche. Il faut bien optimiser son temps!

20 mars 2016

En attendant son retour

Pour une première journée de printemps, on ne peut pas dire que c'était une belle journée ensoleillée. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais me mettre à jardiner. Dommage... J'espère que pendant les vacances d'avril, le soleil sera bien présent et que nous pourrons profiter de notre jardin.

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Les nuages et le froid m'ont fait rester à l'intérieur et l'envie de ranger et de nettoyer la maison s'est manifestée. Du coup, pour que l'attente du retour de Simon me paraisse moins longue, j'ai étendu mon linge, j'ai changé les draps de nos lits, j'ai remis une machine à laver en route et j'ai ouvert les fenêtres en grand. Je n'ai pas allumé la télé ou la radio, mon bruit de fond serait celui de la machine à laver qui tourne. J'ai épousseté, passé l'aspirateur, lavé mes sols, rangé ce qui traînait, étendu les draps propres. Les cloches de l'église ont sonné, il était midi mais je n'avais toujours pas faim. J'ai caché dans les placards ce que Simon ne devait voir que le weekend prochain. J'ai repassé et rangé le linge dans les armoires. J'ai monté le marchepied et la lampe achetés hier. Ils ont tous deux trouvé leur place dans la maison. J'ai déposé sur le lit de Simon deux livres, un petit cadeau surprise trouvé hier qu'il découvrira à son retour. J'ai cherché et trouvé quatre photos à mettre dans le cadre que ma soeur m'a offert hier et je l'ai installé. Comme ma caisse à outils était sortie, j'en ai profité pour bricoler un peu, quelques bidouilles. Finalement, même si le temps n'était pas celui qu'on esperait pour ce changement de saison, mon ménage de printemps était fait. Simon peut rentrer, la maison est prête à l'accueillir.

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26 avril 2016

Mon cha-mour

Deux semaines... Cela fait deux semaines que mon chat nous a quitté. Ce matin-là, lorsqu'il est arrivé dans ma chambre, j'ai su que c'était le jour J. Nous avons fait un calin pendant une bonne heure. Je me suis levée, je l'ai descendu et installé sur le fauteuil. Nous avons continué les calins. Ma mère est arrivée, je ne pouvais pas conduire, c'est elle qui nous emmènerait chez le vétérinaire. J'ai dû aller réveiller Simon et lui expliquer qu'il fallait faire nos adieux à Ubert. Nous sommes partis vers 10heures. Mon père gardait Simon. Je n'ai pas voulu mettre mon chat dans sa caisse de voyage pour sa dernière fois. Il était emmitouflé dans une grosse serviette contre moi et regardait calmement le paysage qui défilait. Le vétérinaire a pu l'endormir dans mes bras. Il n'a même pas bougé lors de la piqûre, lui qui détestait ça. Je l'ai bercé jusqu'à ce qu'il s'endorme. Je suis repartie avec mon chat dans sa serviette, toujours contre moi. Pendant que mon père creusait un trou dans le jardin pour l'enterrer, je l'ai gardé sur moi. Difficile de me dire que je ne le reverrais plus. Simon a déposé une fleur sur lui avant que je commence à le recouvrir de terre. Mon père a fabriqué une croix et nous avons chacun dit un petit mot, dans nos têtes.

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Quand je suis rentrée chez moi, j'étais seule. Simon était parti chez son père. Pataud cherchait Ubert partout dans la maison. Malgré la fatigue, je n'arrivais pas à m'allonger dans le canapé pour faire une sieste. L'idée de m'installer sous le plaid sans que mon chat n'arrive pour dormir sur moi me faisait fondre en larmes. Tout comme la première fois où je suis montée me coucher sans lui. Lui qui m'attendait dans les escaliers le temps que je fasse un dernier calin à Pataud. A partir de maintenant, je devrais monter seule. J'ai mis plusieurs jours avant d'enlever ses gamelles, plusieurs jours avant de me faire à l'idée qu'il ne serait plus derrière la porte quand je l'ouvrirais. Douze ans de vie commune laissent des traces. Il m'a apporté bien plus que certaines personnes. Jamais il ne m'a déçu. Les animaux nous portent un amour inconditionnel, ils nous aiment malgré nos défauts, ils sont là coûte que coûte. J'espère avoir été à la hauteur de son amour.

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Aujourd'hui, cela fait deux semaines et j'ai encore l'impression quelques fois qu'il est encore là, que je vais entendre son miaulement si particulier, qu'il va arriver dans la pièce où je me trouve ou qu'il est encore sur mon lit lorsque je me réveille. Je ne m'habitue pas à son absence.

30 mars 2016

Trois ans

C'était une journée comme celle qui vient de s'écouler, pluvieuse, froide. C'était un samedi entouré de ma famille et quelques amis. Je suis rentrée dans cette maison qui avait passé tout un hiver sans personne pour en prendre soin ou tout simplement pour la chauffer. Il n'y avait plus de fuel pour remédier à ce froid. Notre première nuit fut très fraîche mais nous nous sommes blottis dans mon lit avec des couvertures supplémentaires. Nous ne pouvions même pas faire chauffer de l'eau pour les bouillottes, la cuisinière n'étant pas encore branchée. 

Cela fait trois ans aujourd'hui que nous avons emménagé dans notre maison et celle çi nous en a fait voir de toutes les couleurs. Nous avons eu le droit à une invasion de mouches, puis de puces et l'année dernière, ce fut le tour des coccinelles. J'ai également été embêtée par des moisissures. Le jardin est tous les ans envahi de mauvaises herbes. Mon ballon d'eau chaude est tombé en panne et dernièrement, ce sont mes toilettes qui se sont mis à fuir. Et pourtant, je me sens bien dans cette maison. De toutes les habitations que j'ai connues, elle est de loin ma préférée. C'est mon cocon, notre cocon, ce sont mes choix de décoration, je voulais qu'elle soit chaleureuse et j'ai fait en sorte que Simon s'y sente bien et je pense avoir réussi. Sa bonne humeur, nos fous rires, nos danses improvisées dans le salon, nos calins interminables me le prouvent. Je me sens protégée dans mes murs, intouchable. Je ne regrette pas ce choix et je remercie le ciel tous les jours de m'avoir accordé la chance de pouvoir habiter cette maison et de profiter du bien-être qu'elle m'offre.

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29 septembre 2016

Moments de complicité

Mardi soir, alors que je prenais ma douche, j'entendais Simon me crier, depuis le salon, ce que j'ai pris pour des mots d'amour. Je lui ai donc répondu "moi aussi je t'aime pour la vie mon chéri!" Il est arrivé dans la salle de bain, sourire aux lèvres : "mais j'ai pas dis ça, j'ai dit : je saigne des deux narines!" Effectivement, rien à voir et nous voilà partis, tous les deux, dans un fou rire incontrôlable. Evidemment, rien de grave pour son nez, juste des petites croûtes. J'aime tellement ces moments de complicité avec lui. Je trouve qu'il a de l'humour et parfois très subtil pour un enfant de son âge. Je ne rigole jamais pour lui faire plaisir, non, je le trouve vraiment drôle et rigole de bon coeur à ses plaisanteries. Il y a aussi des moments de douce complicité, comme lorsqu'il passe sa petite main sur mon visage ou lorsqu'il me caresse les cheveux pendant que je lui lis l'histoire du soir. Et combien de fois aussi je le vois comparer deux parts de gâteau pour me donner la plus grosse comme si c'était à lui de faire attention à moi. J'aime aussi quand il m'appelle parce qu'il sait que j'aime la chanson qui passe à la radio ou parce qu'il y a un beau coucher de soleil, "Maman, le ciel est tout rose, viens avec ton appareil photo!" Quand je monte pour le coucher, il y a toujours ce même rituel, une histoire, une prière, un câlin. Il y a toujours aussi une petite anecdote de la journée à raconter et lorsque je descends pour le laisser s'endormir seul, j'aime l'entendre me dire qu'il m'aime et me souhaiter une bonne nuit, "tu vas bloguer ce soir? Alors bon blog!"

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